C’est avec un beau ciel bleu que nous nous réveillons ce jeudi matin, et pouvons admirer depuis la ferme de Magnus et Guðrun plusieurs glaciers sur les flancs de la montagne.
Après avoir rendu une petite visite aux animaux de la ferme, nous partons donc en direction d’un de ces glaciers, le Fláajökull. Comme la veille, nous trouvons un lieu moins touristique, d’autant plus que le pont qui permet d’y accéder n’est plus là. Si je connaissais le con qui a fait sauter le pont ! Il en faut plus pour nous arrêter, et nous avons l’occasion d’affûter nos sens de l’équilibre en traversant le ruisseau, avançant de pierre en pierre jusqu’à l’autre côté de la rive. Encore quelques centaines de mètres et nous pouvons escalader les premiers blocs de glaces.
Puis nous reprenons la route vers l’ouest, pour nous rendre sur les sites devant lesquels nous étions passés la veille sans nous y arrêter. Notre première étape est le lac de Jökulsárlón. Ce lac au pied d’un glacier contient des milliers d’icebergs, qui vont se jeter dans l’océan tout proche selon les marées. Le site nous permet donc de nous approcher des rives du lac, mais également de l’embouchure et de voir les vagues de l’Atlantique fouetter les gros blocs de glaces échoués sur la côte.
Quelques kilomètres plus loin, nous nous arrêtons près d’un autre lac, moins important, le Fjallsárlón.
Avant de rejoindre notre logement du jour, nous faisons une nouvelle petite halte sur la route, pour voir une nouvelle formation en orgues basaltiques, Dverghamrar, dont le nom signifie la falaise des nains, en référence à ce peuple mythique d’Islande.
